Ne les appelez plus “casse auto”, mais “Centres Véhicules Hors d’Usage” (CVHU), un acronyme qui valorise davantage leur métier et leur importance dans la chaîne automobile. Exit l’image de la casse sauvage, les CVHU œuvrent aujourd’hui quotidiennement à rendre l’automobile plus verte. Un métier à part entière, qui a su s’adapter aux normes environnementales et à la digitalisation.
Chaque année, environ 1,5 million de véhicules sont retirés de la circulation et amenés dans l’un des 1 700 CVHU agréés de France. Les casses auto récupèrent ces véhicules qui proviennent de cabinets d’expertises, de contrats d’assurance ou encore de particuliers. Sur ces véhicules, accidentés ou épaves, certaines pièces sont encore en excellent état. C’est là qu’intervient l’œil expert des casses auto pour leur offrir une seconde vie.
De l’expertise à la vente en ligne
Les VHU (Véhicule Hors d’Usage) sont dans un premier temps expertisés. Cette étape consiste à déterminer quelles sont les pièces qui peuvent être réutilisées. L’expertise s’appuie sur le bon état des pièces et de la demande sur le marché.
Les véhicules sont ensuite sécurisés et dépollués. Cette phase implique d’ôter les modules de sécurité comme les airbags, mais aussi de récupérer toutes les matières inflammables comme l’essence. Les diverses huiles présentent dans la voiture (huile de vidange, liquide de freinage, de refroidissement, de climatisation…), ne rejoignent plus les nappes phréatiques ou le fossé voisin. Elles sont récupérées et conditionnées en vue de leur recyclage. Les batteries sont démontées et mises de côté. Les éléments polluants sont donc tous traités afin de n’avoir aucun impact négatif sur l’environnement.
Une fois le véhicule dépollué, peut alors commencer le recyclage. Le démonteur, métier indispensable dans une casse auto, extrait les pièces mécaniques, la carrosserie, les éléments de sellerie. Les pièces identifiées comme ayant un intérêt pour la réutilisation sont ensuite toutes contrôlées et testées afin de garantir leur fiabilité.
La carcasse restante sera quant à elle vendue et récupérée par un ferrailleur, qui lui offrira une seconde vie dans la métallurgie.
Les pièces auto d’occasion qui ont été récupérées et testées sont ensuite stockées par les casses auto, dans l’attente d’une vente directe au comptoir de l’établissement, ou en ligne sur les marketplaces Opisto. Elles sont ainsi disponibles sur Opisto.pro, pour les professionnels de la réparation, sur Opisto.fr, pour les particuliers, et Opisto.com, à l’international. Ce sont plus de 480 CVHU et près de 4 millions de pièces auto occasion qui sont disponibles en temps réel sur internet !
Un fil rouge dans les casse auto : la traçabilité
A toutes ces étapes, la traçabilité est le maître mot des CVHU. Dès l’entrée du véhicule dans la casse auto, il est marqué et identifié. Les pièces détachées conservent cette traçabilité. Les fiches produits sur Opisto.fr reprennent d’ailleurs les informations liées au véhicule dont la pièce est originaire. Une transparence sans faille, véritable gage de fiabilité.
Loin de l’image que l’on pourrait en avoir, les CVHU sont aujourd’hui des établissements agréés, dans lesquels les professionnels du recyclage automobile œuvrent à la protection de l’environnement et à la valorisation des déchets automobiles. Un métier diversifié, qui a su se structurer et se digitaliser, via des outils comme Opisto 360 et le e-commerce, afin de devenir incontournable.